(Librement inspiré de Peter Pan)
NEVERLAND (jamais-jamais)
Texte et mise en scène Julien Rocha
Dramaturgie Elsa Imbert
Assistanat à la mise en scène Delphine Grept
Comédiens Julien Bodet, Hélène Cerles et Cédric Veschambre
Scénographie Clément Dubois
Costumes Marie Thouly (merci à Philippe Léonard)
Lumières Benoit Bregeault
Création : Lumières Benoit Bregeault Régie générale Elsa Jabrin
Tournée : Régie Julien Lemaire ou Benoit Bregeault
Construction décor Thomas Petrucci
Graphisme Francis Banguet
Durée : 1h15
Spectacle tout public à partir de 8 ans

Production Compagnie Le Souffleur de Verre.
Coproduction Le Caméléon – Pont-du-Château (63)
Soutien Conseil départemental du Puy-de-Dôme, Ville de Clermont-Ferrand, Fonds d’Insertion professionnelle de L’Académie de L’Union – ESPTL : DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine, Adami et Copie privée, SPEDIDAM.
« L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion. »
https://www.adami.fr/
« LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées »
Aide à la résidence d’écriture Théâtre La Coupole – Saint-Louis (68), Ville de Clermont- Ferrand, La Cour des Trois Coquins – scène vivante, Direction académique du Puy-de-Dôme (63), Le Magasin – Cie R/Ô – Saint-Etienne, Maison de la Culture Le Corbusier – Firminy (42).
Remerciements Théâtre Le Verso – Saint-Etienne (42).
Intentions de l’auteur
Julien Rocha va écrire une pièce composée d’une dizaine de tableaux. Dix histoires courtes autour du monde laissé par l’auteur J.M. Barrie. Ce qui l’intéresse dans les formats courts c’est qu’ils demandent de clore chaque mouvement de pensée. Car la scène suivante en amorcera une nouvelle, un nouveau cadre et peut-être aussi une nouvelle époque. On peut considérer que la pièce sera chapitrée donc. Et qu’elle laissera la place à l’interprétation. Il y aura la figure du gamin désœuvré qui lutte contre le monde adulte. Il y aura ce même visage adulte qui conjuguera son rapport à l’enfance. Il y aura la figure de la jeune fille de bonne famille qui rêve d’autre chose. Il y aura les figures romanesques comme le crochet ou les crocodiles. Il y aura les figures sociales : ces fameux indiens, peuple inconnu aux mœurs différentes. Il y aura des scènes issues de l’œuvre de J.M. Barrie au couleur du pays du jamais-jamais, il y aura des scènes contemporaines en écho à l’histoire matrice et inscrite dans notre présent.
La réalité / la fiction composent le monde extérieur / intérieur de chacun… comment fuir la réalité et pourquoi ? A quoi rêvent les enfants aujourd’hui ? Quels sont leurs projets ?
(Suivraient-ils Wendy la petite fille de bonne famille au destin tout tracé ou Peter l’enfant sans loi ?) Et de quoi rêvent-ils : quels sont leurs rêves nocturnes, leur Neverland ? Quels sont les univers incroyables qu’ils créent en eux mêmes. Je vais questionner le formatage de nos pensées et travailler sur « l’inconscient » et « le nommé », notre besoin de s’évader. Comment sortir des cadres imposés et profiter de sa liberté ? L’enfant peut s’inviter au rêve, quitter son monde concret et dépasser ses sens dans d’autres visions de lui-même par différents biais dont les jeux vidéo. Ces derniers prennent de plus en plus de place dans nos vies qui se colorent, se formatent, se pixellisent. « Selon une étude menée en France, les jeunes de 4 à 14 ans passent en moyenne trois heures par jour devant les écrans. Avec l’arrivée des tablettes, un enfant sur quatre a désormais son écran personnel… ». L’enfant se projette dans d’autres univers, en est le héros, les développe (Avatars, Minecraft, …etc). Est-il le jouet ou le maître de ces univers parallèles ? L’aident-ils à comprendre son réel ou l’en éloigne-t-il ?
Depuis plusieurs années Julien Rocha écrit entouré d’enfants. Il va dans les écoles, les centres sociaux… il écrit et teste ses textes auprès des petits et des grands. Ce qu’il y découvre, c’est l’intérêt des autres pour la langue et les histoires (pour l’espace intérieur qu’elles créent). Elles aident à comprendre le monde, réapprennent à l’observer, à en saisir sa brutalité, sa beauté, sa complexité. Au cours de ces rencontres, il découvre le goût des autres pour un théâtre populaire et engagé. Ce besoin d’avoir envie d’entendre des histoires vraies le rassure, des histoires qui peuvent s’adapter au réel des uns et des autres : drôles et émouvantes. Peter Pan est une œuvre tragi-comique, Julien Rocha entends respecter ce mouvement dans son adaptation de la pièce.