De Marion Aubert en dialogue avec Peer Gynt d’Ibsen
Texte Marion Aubert
Mise en scène Julien Rocha
Dramaturgie (en cours)
Assistanat à la mise en scène (en cours)
6 Comédien-nes Alicia Devidal, Julien Bodet, Elisabeth Hölzle (en cours)
Scénographie Clément Dubois
Costumes (en cours)
Lumières Nicolas Galland
Régie générale Clément Breton
Construction décor (en cours)
Graphisme (en cours)
Durée estimée : 2 heures

Production Compagnie Le Souffleur de Verre.
Coproduction Les Célestins – Théâtre de Lyon (production en cours)
Aide à la résidence d’écriture (en cours)
Le projet L’AMORALE poursuit notre démarche de défendre l’écriture contemporaine au plateau. Les comédien-nes défendront un théâtre épique. Un rapport à la langue à la fois intime et politique. Six comédien-nes interprèteront tous les personnages de cette épopée. Je souhaite travailler avec trois générations, trois âges plus exactement. La fin de l’adolescence, l’âge de la maturité et celui qui se voudrait être celui de la sagesse. Trois âges pour embrasser une vie comme si elle en était trois. Trois étapes donc pour sonder l’humain, chercher à entrevoir ce qui nous fonde, ce qu’on projette, ce qu’on réalise en fin de compte et l’évolution de nos parcours au regard du monde.
Il est encore tôt pour me projeter dans ce que sera la prise de plateau de ce spectacle, je sais tout de même que je souhaite un rapport au corps généreux, au jeu d’acteur-trice traversé et emporté. Je ne souhaite pas un rapport « opératique » à l’espace. Les mondes sont intérieurs. Les folklores souterrains. Les décors ne seront pas réels et les paysages décrits dans la pièce devront trouver une résolution scénique radicale, pour que la fantaisie surgisse du jeu. Je souhaite un plateau en mouvement, protéiforme, je souhaite continuer de travailler avec les interprètes sur « l’acteur créateur d’images », j’ai besoin que le théâtre soit un geste amusé, un miroir aux questions, qu’il donne l’ambivalence des rapports humains.
« Norvégien un peuple d’avenir ? Qui peut tranquillement dormir dans le présent et qui pourra, par la suite dans l’actuel nouveau, dormir toujours attendant que nos descendants se réveillent. » Ibsen.