(Cédric, captive des anges)
Création – Automne 2017
(Cédric, captive des anges)
Création – Automne 2017
Comédie dramatique de Marion Aubert – variation autour de Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet.
Mise en scène Julien Rocha
Dramaturgie Cédric Veschambre
Assistant à la mise en scène Julien Geskoff
Avec Cécile Bournay, Matthieu Desbordes, Julien Geskoff, Benjamin Gibert, Sabine Revillet, Julien Rocha, Arthur Vandepoel et Cédric Veschambre
Création musicale Matthieu Desbordes
Création lumière Benoit Bregeault
Régie générale et son Norbert Pontier
Création costumes Ouria Dahmani-Khouhli (Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne – CDN)
Scénographie Elodie Quenouillère
Coaching vocal Myriam Djémour
Durée : environ 3h20 avec entracte
Public adulte (ou à partir de 16 ans accompagné de médiation)
Création – Automne 2017
Production / Compagnie Le Souffleur de Verre
Coproductions / La Comédie de Saint-Etienne – CDN, Théâtre Municipal d’Aurillac – Scène conventionnée – Scène régionale
Soutien / Ville de Clermont-Ferrand, SPEDIDAM
Remerciements / Allia S.A.S Part of Geberit Group, Philippe Léonard, Sandrine Triquet, Théo Perrache, Florent Hamon, Romain Giraud, Marie-Anne Mazza
Notre-Dame-des-Fleurs accroche partout la poésie comme seule langue véritable. Le roman est la tentative de sortir de tous les enfermements en s’intéressant à ceux de la marge comme des fenêtres de beautés possibles. Avec irrévérence, avec fascination, Genet ouvre sa porte littéraire en scrutant les rapports humains dans cette société des bassesses. Il tente de définir l’obscène – ce qui est hors de scène, qui sort du cadre. Le quotidien sordide est transfiguré : la marge est alors fantasme et réalité.
C’est à partir de notre relecture du roman Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet que nous avons construit le projet Des hommes qui tombent (Cédric, captive des anges) en demandant à Marion Aubert d’écrire le texte à partir du matériau que propose Genet.
Ce n’est pas l’adaptation du roman pour le plateau mais une nouvelle contextualisation pour toucher au plus près, pour être avec nos questions d’aujourd’hui, nos problèmes de genre, de directions, de constructions possibles. Ce qui compte c’est l’élan du poète.
Interroger les personnages du roman avec un nouveau texte pour décrypter l’homosexualité, pour apporter un autre lyrisme et construire une forme qui nous soit propre, un cadre dans lequel nous inscrire, le temps d’une mythologie personnelle.
Marion Aubert joue dans son écriture de nos humanités avec un regard amusé. Nous avons cherché à être les plus honnêtes possibles et à lui faire part de notre rêve du monde, quitte à se prendre pour des frondeurs – irrévérence oblige – et initier une création politique.